La police du Qatar a entrepris des arrestations arbitraires de membres des minorités sexuelles, selon les accusations d’une organisation de défense des droits humains.
En quoi peut la police de détention arbitraire de membres LGBTQ affecter les droits des LGBTQ
L’ONG américaine Human Rights Watch accuse la police de détention arbitraire de membres LGBTQ. Ces derniers seraient notamment victimes de violences physiques et sexuelles. Selon l’ONG, la région du Qatar est particulièrement hostile aux personnes LGBT.
Quels sont les droits et privilèges des membres LGBTQ
Le groupe de défense des droits de l’Homme, Human Rights Watch (HRW), a publié mercredi une longue enquête sur les conditions de détention arbitraire et la discrimination LGBTQ dans le football du Qatar.
Dans son rapport, HRW accuse la police qatarie de détention arbitraire et de torture de membres LGBTQ. Parmi ces personnes, figurent notamment des joueurs et arbitres LGBTQ, qui sont accusés de crimes sexuels ou d’homosexualité.
« Lapolice qatarie est responsable d’actes cruels et inhumains envers les membres LGBTQ du football », a déclaré Joe Stork, HRW’s à-direur spécial sur les droits de l’Homme en matière de sport. « Ces exactions doivent cesser immédiatement ».
Les autorités qataries ont refusé d’accorder à HRW accès aux prisons où se trouvent ces personnes pour évaluer comment elles sont traitées. Elles ont aussi nié toute DiscriminationLGBTQ au sein du football qatari.
La réaction des autorités
Quelles sont les possibilités offertes par la législation qatarienne en matière d’immigration
Football sport : Qatar: Human Rights Watch accuse la police de détention arbitraire de membres LGBTQ
Le 12 janvier, la organisation américaine Human Rights Watch a dénoncé la police qatarie pour la détention arbitraire de membres LGBTQ. Selon ce rapport, ces personnes seraient victimes notamment de violences sexuelles et de harcèlement.
«Les policiers qataris ont placé des gens en détention arbitraire à cause de leur orientation sexuelle et/ou leur identité genderqueer», explique Sarah Leah Whitson, directrice du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord de HRW. «Ils les emprisonnent sans motif apparent et sans avoir le droit de les juger ni même de les interroger.»
Les accusations surviennent seulement quelques mois après une tentative d’assassinat contre un jeune homme transgenré en Qatar. Celui-ci aurait été sauvé in extremis par ses proches.
Bien que les autorités qataries annoncent que les activités LGBT sont illicites, cette détention arbitraire constitue une violation flagrante
Quelles sont les probabilités que cela change
Détenus arbitrairement, les membres LGBTQ de Qatar font face à un régime hostile
Les Nations Unies ont condamné, lundi 2 juin, le régime du Qatar pour ses violations des droits humains au regard des personnes LGBTQ. Cette critique vient à la suite d’une enquête menée par l’ONG américaine Human Rights Watch (HRW) qui accuse la police de détention arbitraire de membres de cette communauté.
Selon HRW, les policiers qataris ont utilisé une « stratégie des tribunaux » pour entraver la liberté des personnes LGBTQ en les accusant de crimes dont ils ne disposaient pas matériellement. Ces accusations, souvent fondées sur des propos tenus en privé, auraient entraîné des pertes économiques et sociales importantes pour ces jeunes gens.
« Les personnes LGBTQ se trouvent dans une situation particulièrement difficile en Qatar car elles sont traitées comme des ennemies du régime », a déclaré Lama Fakih, rapporteur spécial pour les droits humains à HRW. « Ces dernières années, les autor
La police qatare a été accusée par Human Rights Watch (HRW) de détention arbitraire et de torture de membres LGBTQ, les personnes qui se disent enfermées pour leur orientation sexuelle ou identité de genre. Ces accusations surviennent alors qu’un rapport publié en avril par HRW indique que la criminalisation du queer est une pratique courante à Qatar. Les autorités qatari auraient-elles l’intention de répondre aux critiques?
