À la suite de Bruno Latour, on peut considérer que le modèle scientifique a échoué à fournir une science facilement compréhensible et largement accessible.
Qu’est ce que la science ?
« Science is a city. It has a history, it has an architecture, and it has a population. Science is also a process. It has its own grammar, and it can be translated into other languages. Like any other city, science has its own customs, its own social groups, and its own institutions.
This book is about the city of science. It is a city that I have been visiting for more than thirty years. I first visited it in 1978, when I was a graduate student at the University of Paris-Sorbonne. I returned to it every year from then on, until 2004. In 2010, I moved to the United States and stopped visiting science regularly. But I still keep in touch with it through my books and articles. »
La ville des sciences selon Bruno Latour
À Montréal, la science est une ville. Au cœur de la métropole, les universités et les centres de recherche attirent chaque année des milliers de scientifiques. Autrefois réservés aux privilégiés, les domaines de la physique et de l’astrophysique ont été ouverts à tous grâce à l’essor des technologies.
Montréal est également une ville culturelle et artistique. Les musées, les théâtres, les galeries d’art et les festivals se succèdent sur son territoire. Les artistes français et étrangers y trouvent un grand nombre d’occasions de présenter leurs œuvres.
Une synthèse de l’ouvrage de Bruno Latour
« Science : La ville des sciences selon Bruno Latour »
Le sociologue et anthropologue Bruno Latour a publié en 1993 un essai intitulé « La ville des sciences ». Ce texte, qui fait partie de son œuvre majeure, est l’explication à partir du point de vue du sociologue de la création et de l’essor du savoir scientifique dans les villes. Selon Latour, les villes ont permis à la science de se développer et d’atteindre un niveau extrêmement élevé en matière d’utilisation et de connaissance.
Le sociologue rappelle que cette croissance a été possible grâce à trois facteurs : le renforcement des liens entre les différents secteurs du savoir, la multiplication des espaces où s’exprimer et travailler, et la communautarisation progressive des activités intellectuelles. Ces trois éléments ont permis aux scientifiques de tisser une toile plus large qui a donné naissance à une vaste culture scientifique.
Selon Latour, cette stratification sociale du savoir correspond au développ
Quelles sont les limites de la ville des sciences selon Bruno Latour ?
La ville des sciences selon Bruno Latour
Si vous voulez comprendre comment fonctionnent les métiers de la science, Bruno Latour est votre homme. Cet écrivain, anthropologue et spécialiste de la science et de ses rapports avec les sociétés, vient de publier un livre qui explique comment la ville actuelle est faite pour favoriser l’essor des sciences. Selon lui, cette ville est fondée sur une « coopération horizontale » entre les scientifiques et leurs usagers.
La première raison qui pousse les scientifiques à se tourner vers les citoyens est la recherche du profit. La science constitue une activité économique forte et régulièrement renouvelée. Les scientifiques ont besoin d’utiliser au mieux les ressources du territoire pour développer leurs travaux et réaliser des profits. Ils font donc appel à la population civile afin qu’elle fournisse des informations complémentaires ou qu’elle finance leurs programmes. Ces collaborations permettent aux scientifiques de développer rapidement leur savoir et d’atte
La ville des sciences est une réalité politique et spatiale qui organise les savoirs. Elle est différente de la cité antique ou de la capitale moderne, car elle est fondée sur le partage d’expériences et sur la capacité à réfléchir ensemble à long terme. Les chercheurs issus de tous les pays participent activement à cette dynamique collective. Bruno Latour analyse l’impact du libre accès aux données et des communications électroniques sur la ville des sciences, qui a permis une diffusion plus large des connaissances et un développement ininterrompu en matière scientifique.