Krystian Gorniak, un homme de 37 ans, a été condamné aux assises pour le meurtre d’un jeune livreur de pizza de 21 ans à Soignies. Alors qu’il était déjà en prison, il a ensuite été mis en examen pour un vol avec violence contre un autre livreur de pizza. Cependant, Krystian Gorniak conteste cette accusation et se défend de toute participation à cet acte violent.
Dans cet article, nous allons détailler les faits de l’affaire, les preuves présentées par les deux parties et les différents éléments qui poussent Krystian Gorniak à contester cette accusation.
Le vol avec violence en question
Le vol avec violence s’est produit dans la nuit du 6 juin 2018, soit quelques mois avant le meurtre du jeune livreur de pizza. Selon les enquêteurs, un livreur de pizzas aurait été agressé par plusieurs individus dans une rue de Soignies. Les agresseurs auraient alors volé son argent ainsi que sa caisse de pizza.
Après une enquête approfondie, Krystian Gorniak a été identifié comme l’un des agresseurs présumés grâce à des témoignages et des éléments matériels retrouvés sur les lieux du crime.
Lors de son procès en appel pour meurtre, Krystian Gorniak a décidé de contester cette accusation, affirmant qu’il n’était pas impliqué dans cette agression et qu’il n’avait pas été présent sur les lieux ce soir-là.
Les preuves à charge contre Krystian Gorniak
Les enquêteurs ont présenté plusieurs éléments qui lient Krystian Gorniak à l’agression du livreur de pizza. Tout d’abord, des témoins ont identifié l’accusé comme étant l’un des agresseurs présents sur les lieux. Ensuite, une trace de son ADN a été retrouvée sur la caisse de pizza volée.
De plus, lors de son arrestation pour le meurtre du jeune livreur de pizza, Krystian Gorniak a été retrouvé en possession d’une somme d’argent similaire à celle qui avait été volée lors de l’agression du livreur de pizzas quelques mois auparavant.
Tous ces éléments ont contribué à la mise en examen de Krystian Gorniak pour vol avec violence et ont entraîné sa condamnation à une peine de prison supplémentaire de 5 ans.
Les arguments de la défense
Krystian Gorniak nie fermement sa participation à l’agression du livreur de pizza. Selon lui, les témoignages qui l’accusent ne sont pas fiables car ils ont été obtenus sous la pression des enquêteurs. Il affirme également que la trace de son ADN retrouvée sur la caisse de pizza pourrait être expliquée par le fait qu’il travaille dans la même pizzeria que la victime.
Concernant la somme d’argent retrouvée sur lui lors de son arrestation pour le meurtre, Krystian Gorniak explique qu’il s’agissait de son salaire qu’il avait économisé pour pouvoir subvenir à ses besoins en prison.
Pour appuyer sa défense, Krystian Gorniak a également présenté des témoignages de personnes qui étaient en sa compagnie la nuit de l’agression. Cependant, ces témoignages n’ont pas été considérés comme suffisamment solides par le tribunal pour annuler la mise en examen de l’accusé.
La décision du tribunal
Malgré les arguments de Krystian Gorniak, le tribunal a maintenu sa condamnation pour vol avec violence. Les preuves présentées par les enquêteurs ont été jugées suffisantes pour établir sa culpabilité.
Krystian Gorniak a donc écopé d’une peine supplémentaire de 5 ans de prison, qui s’ajoute à sa peine de réclusion à perpétuité pour le meurtre du jeune livreur de pizza.
Le procès de Krystian Gorniak pour vol avec violence a mis en lumière une nouvelle affaire qui s’ajoute à celle, déjà lourde, du meurtre du jeune livreur de pizza. Les preuves présentées par les enquêteurs ont été jugées suffisantes pour confirmer la culpabilité de Krystian Gorniak, malgré ses efforts pour se défendre.
Ces deux affaires rappellent la nécessité de protéger les travailleurs de livraison, souvent exposés à des risques d’agression et de vol. Les autorités devraient mettre en place des mesures pour assurer leur sécurité et punir sévèrement ceux qui s’en prennent à eux.

