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Dry January : Ils ont survécu en école d’ingé ou de commerce sans boire d’alcool… « On me forçait à picoler »

Dry January : Ils ont survécu en école d’ingé ou de commerce sans boire d’alcool… « On me forçait à picoler »

Dry January : Ils ont survécu en école d’ingé ou de commerce sans boire d’alcool… « On me forçait à picoler »

Le mois de janvier est souvent synonyme de nouvelles résolutions, et pour certains, cela signifie arrêter de boire de l’alcool pendant un mois. C’est le concept du « Dry January », qui gagne en popularité chaque année. Mais qu’en est-il pour les étudiants en école d’ingénieur ou de commerce, où les soirées arrosées font partie intégrante de la culture estudiantine ? Certains ont relevé le défi avec succès, mais pas sans difficultés.

La pression sociale

Dans les écoles d’ingénieur et de commerce, les soirées étudiantes sont nombreuses et l’alcool est souvent au rendez-vous. Il peut être difficile de résister à la pression sociale de boire en groupe, surtout lorsqu’on est le seul à ne pas consommer d’alcool. Certains étudiants rapportent même avoir été forcés à boire lors de ces soirées, sous peine d’être exclus ou mal vus par leurs camarades. Cette situation met en évidence la nécessité de créer un environnement inclusif, où chacun puisse se sentir à l’aise sans avoir à consommer de l’alcool.

Certains étudiants ont également utilisé des stratégies pour éviter la pression sociale. Ils ont par exemple prétexté des raisons de santé, des examens à venir ou simplement leur choix personnel de ne pas boire d’alcool. Parfois, ces stratégies ont bien fonctionné, mais dans d’autres cas, elles ont été ignorées ou remises en question.

Les défis rencontrés

Arrêter de boire de l’alcool pendant un mois peut être un défi en soi, mais cela est encore plus difficile lorsque l’on est entouré d’étudiants qui boivent régulièrement. Certains étudiants ont rapporté ressentir une pression constante pour se joindre aux soirées arrosées, ce qui peut rendre le mois de janvier particulièrement difficile.

En plus de la pression sociale, certains ont également dû faire face à des symptômes de sevrage, notamment des envies d’alcool, de l’irritabilité et des difficultés à dormir. Cela peut être particulièrement éprouvant lorsqu’on doit rester concentré sur ses études en même temps.

Les bénéfices de l’abstinence

Pourtant, malgré ces difficultés, ceux qui ont réussi à survivre au « Dry January » en école d’ingénieur ou de commerce rapportent de nombreux bénéfices. Beaucoup ont constaté une amélioration de leur concentration et de leur productivité, ainsi qu’une meilleure qualité de sommeil.

Ils ont également noté une amélioration de leur forme physique, avec plus d’énergie et une peau plus saine. Certains ont même décidé de poursuivre leur abstinence au-delà du mois de janvier, en prenant conscience des bienfaits d’une consommation modérée ou nulle d’alcool.

Les solutions pour une culture étudiante plus inclusive

Pour rendre les écoles d’ingénieur et de commerce plus inclusives, il est important de sensibiliser les étudiants à la diversité des choix et des modes de vie. Promouvoir une culture de respect et de tolérance peut permettre à chacun de se sentir à l’aise, quelles que soient ses décisions concernant l’alcool.

Il est également nécessaire de proposer des alternatives aux soirées alcoolisées, comme des activités sportives, culturelles ou sociales qui ne tournent pas autour de la consommation d’alcool. Cela permet aux étudiants de choisir des activités qui correspondent à leurs intérêts et à leurs valeurs, sans se sentir exclus ou jugés.

Survivre en école d’ingénieur ou de commerce sans boire d’alcool peut être un défi, mais pas impossible. Malgré la pression sociale et les difficultés rencontrées, certains étudiants ont réussi à relever le défi du « Dry January » et ont même constaté de nombreux bénéfices. Il est important de promouvoir une culture étudiante plus inclusive, où chacun puisse faire ses propres choix concernant l’alcool sans se sentir jugé ou exclu.

En fin de compte, il s’agit d’une question de respect et de tolérance envers les différences individuelles. En créant un environnement inclusif, les écoles d’ingénieur et de commerce peuvent permettre à tous les étudiants de s’épanouir pleinement, qu’ils choisissent de boire ou non.

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