Depuis que Patrick Drahi a acheté SFR en 2014, l’entreprise connaît une véritable descente aux enfers. Les plans sociaux se succèdent et les employés sont sacrifiés sur l’autel de la rentabilité. C’est une véritable hécatombe pour les salariés de l’entreprise qui subissent de plein fouet les choix stratégiques de leur direction.
Dans cet article, nous allons nous intéresser à la façon dont Patrick Drahi a cassé les employés de SFR. Nous verrons comment les délocalisations ont été mises en œuvre, comment les plans sociaux se sont enchaînés et comment les salariés ont été traités.
La délocalisation, un choix stratégique
La première étape dans la restructuration de SFR a été la délocalisation de certains services en 2015. Cette décision a été prise pour réduire les coûts de l’entreprise et améliorer sa rentabilité. Mais cette décision n’a pas été sans conséquence sur les salariés concernés.
En effet, de nombreux employés ont été contraints de déménager pour suivre leur entreprise, tandis que d’autres ont tout simplement perdu leur emploi. Cette situation a créé un fort mécontentement chez les salariés, qui se sont sentis abandonnés par leur direction.
De plus, la qualité du service offert par SFR a été mise à mal par cette délocalisation. Les clients ont souvent eu affaire à des interlocuteurs peu qualifiés, ne maîtrisant pas toujours la langue française, ce qui a entraîné une hausse des plaintes et un déficit d’image pour l’entreprise.
Des plans sociaux à répétition
Après la délocalisation, les plans sociaux ont commencé à s’enchainer chez SFR. En 2016, l’entreprise a annoncé la suppression de plus de 5000 postes en France. Cette annonce a suscité un vif émoi chez les salariés, qui ont manifesté leur mécontentement en organisant des grèves et des manifestations.
Cette politique de réduction des coûts a également eu des conséquences sur la qualité du service offert par SFR. Les clients se sont plaints de délais d’intervention trop longs, de pannes récurrentes et d’une mauvaise qualité du réseau.
Les plans sociaux ont également eu un impact sur l’innovation chez SFR. De nombreux projets ont été abandonnés, faute de personnel pour les mettre en œuvre. Cette situation a freiné le développement de l’entreprise et a contribué à sa perte de compétitivité.
La gestion des employés, un véritable scandale
Outre les plans sociaux et les délocalisations, la gestion des employés chez SFR est également un sujet de préoccupation. En effet, les salariés sont régulièrement soumis à des pressions et des menaces de la part de leur direction.
De nombreux témoignages font état d’un management autoritaire, voire tyrannique, de la part de certains cadres de l’entreprise. Les employés sont souvent épuisés par une charge de travail excessive et une pression constante pour atteindre les objectifs fixés par leur hiérarchie.
Cette situation a généré un fort malaise chez les salariés, qui se sentent dévalorisés et maltraités par leur entreprise. Cette situation a également eu des conséquences sur leur santé, avec une augmentation du nombre de troubles psychologiques et de burn-out chez les employés.
Les réactions des syndicats
Dès le début des plans sociaux chez SFR, les syndicats ont réagi en organisant des actions de protestation. La CGT, FO et Sud ont été particulièrement actifs dans la défense des salariés de l’entreprise.
Ces syndicats ont notamment mis en avant les conséquences sociales et économiques des plans sociaux sur les salariés et leur famille, ainsi que sur les territoires concernés. Ils ont également dénoncé la politique de rentabilité à tout prix mise en œuvre par l’entreprise, au détriment des emplois et de la qualité du service offert aux clients.
Mais malgré la mobilisation des syndicats, les plans sociaux se sont poursuivis chez SFR, contribuant à la dégradation de l’image de l’entreprise et à la désillusion des salariés.
Une communication défaillante de la direction
Enfin, la communication de la direction de SFR a également été pointée du doigt dans cette affaire. En effet, Patrick Drahi et ses collaborateurs ont souvent minimisé l’impact des plans sociaux sur les salariés et la qualité du service offert aux clients.
Cette attitude a renforcé le sentiment de mépris et d’abandon chez les salariés, qui ont eu l’impression que leur entreprise ne se souciait pas de leur avenir.
De même, la communication auprès des clients a été jugée insuffisante, voire mensongère, avec des promesses de qualité de service non tenues et une communication confuse sur les offres proposées par l’entreprise.
En conclusion, la politique mise en œuvre par Patrick Drahi chez SFR a eu des conséquences dramatiques sur les salariés de l’entreprise. Les plans sociaux à répétition, les délocalisations et la gestion autoritaire des employés ont contribué à la dégradation de l’image de l’entreprise et à sa perte de compétitivité.
Les syndicats ont joué un rôle important dans la défense des salariés, mais leur mobilisation n’a pas suffi à empêcher les plans sociaux et les délocalisations. La communication défaillante de la direction a également contribué à détériorer la situation.
Face à cette situation, il est urgent que les dirigeants d’entreprise prennent conscience de l’importance de leur responsabilité sociale et environnementale, et qu’ils agissent pour protéger leurs salariés et assurer la pérennité de leur entreprise.

