Santé

Ce qu’il faut savoir des négociations sur le traité contre la pollution plastique

Le gouvernement norvégien a lancé une initiative mondiale pour freiner la pollution plastique. La ministre de l’Environnement, Sveinung Rotevatn, a présenté un traité sur la pollution plastique pour résoudre ce problème mondial et a invité tous les pays à la rejoindre.

Cependant, ces négociations ne sont pas simples et nécessitent des décisions difficiles pour trouver des solutions durables. Voici quelques points clés à savoir des négociations sur le traité contre la pollution plastique.

Le but du traité

L’objectif principal du traité sur la pollution plastique est de réduire l’utilisation de matières plastiques qui polluent l’environnement depuis des décennies. L’initiative veut éliminer les déchets plastiques dans l’océan d’ici 2030 et limiter l’utilisation de matières plastiques à usage unique.

Cela signifie qu’il y aura une réduction de la consommation de plastique et que les entreprises seront tenues responsables de leurs déchets. Certaines mesures proposées pour atteindre cet objectif sont l’imposition de taxes sur les plastiques non réutilisables et autres restrictions légales sur la fabrication et le commerce du plastique.

Les négociations en cours

Les négociations pour un traité mondial sur la pollution plastique ont commencé en juin 2021 et sont en cours à Genève, en Suisse. Tous les pays peuvent y participer, mais pour que le traité soit adopté, il faut que tous les États membres de l’ONU votent en faveur de son adoption.

La Norvège est à l’origine de cette initiative et a travaillé avec d’autres pays, notamment le Japon, les Maldives et le Costa Rica, pour soutenir ce traité. Cependant, comme il s’agit d’une question mondiale, il est important que toutes les nations s’unissent pour atteindre cet objectif.

Les obstacles

Malgré une volonté commune de parvenir à un accord sur la pollution plastique, les négociations ont connu quelques obstacles.

Un obstacle important est la résistance des entreprises de production de plastique qui doivent modifier leurs pratiques commerciales. Les gouvernements doivent trouver un équilibre entre concurrence économique et protection de l’environnement, pour que les entreprises puissent être incitées à changer de modèle économique sans mettre leur survie en danger.

Que peut-on attendre du traité ?

Il est difficile de prédire ce qui va se passer exactement aux négociations de Genève. Toutefois, nous pouvons espérer des avancées et des mesures concrètes pour réduire l’utilisation de matières plastiques à usage unique et lutter contre la pollution plastique.

Le traité donnera aux gouvernements une base juridique pour réglementer les entreprises qui produisent et vendent des produits plastiques non biodégradables. De nombreuses entreprises sont déjà en train de changer leur modèle commercial, telles que Coca-Cola et McDonald’s, pour répondre aux préoccupations croissantes environnementales des consommateurs.

Le traité contre la pollution plastique est un pas dans la bonne direction pour résoudre le problème mondial de la pollution plastique. Toutefois, il est important que tous les pays s’unissent pour adopter un accord contraignant pour faire face à cette crise environnementale. Les avantages à long terme l’emportent sur les coûts à court terme pour notre planète, notre santé et notre économie.

Il est essentiel de continuer à sensibiliser la population pour influencer positivement les décisions prises par les gouvernements et les entreprises. Il est du devoir de chacun de faire sa part et de contribuer à la réduction de la pollution plastique.

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