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Photos volées, identité usurpée : ces femmes exhibées à leur insu sur la plateforme érotique Mym

Depuis quelques mois, une plateforme érotique nommée Mym fait parler d’elle. En effet, des femmes se sont découvertes exhibées à leur insu sur cette plateforme, victimes de photos volées et d’identité usurpée. Comment cela est-il possible ? Quels sont les risques pour ces femmes ? Quelles actions peuvent-elles entreprendre ?

Le fonctionnement de Mym

Mym est une plateforme qui permet aux utilisateurs de vendre des contenus érotiques, tels que des photos ou des vidéos. Les utilisateurs peuvent également suivre leurs créateurs préférés en payant un abonnement mensuel pour avoir accès à du contenu exclusif.

Cependant, Mym fonctionne également comme un réseau social, où les utilisateurs peuvent interagir entre eux et envoyer des messages privés. C’est sur cette partie de la plateforme que les photos volées ont été partagées.

En effet, certains utilisateurs mal intentionnés ont créé de faux profils en se faisant passer pour des femmes, puis ont demandé à d’autres utilisateurs d’envoyer des photos d’eux nus. Ces photos ont ensuite été partagées publiquement sur Mym sans le consentement des personnes concernées.

Les risques pour les victimes

Pour les femmes dont l’identité a été usurpée et les photos volées, les conséquences peuvent être dévastatrices. Elles peuvent être victimes de harcèlement en ligne, de chantage ou de discrimination au travail si leurs photos sont découvertes par des employeurs potentiels.

De plus, il est souvent difficile de retirer ces contenus en ligne. Les plateformes érotiques comme Mym ont des politiques de modération très laxistes, et il est souvent compliqué de contacter les administrateurs pour faire retirer une vidéo ou une photo qui viole la vie privée d’une personne.

Enfin, même si les photos sont retirées de la plateforme, elles peuvent avoir été sauvegardées par d’autres utilisateurs et continueront à circuler sur internet, hors du contrôle de la victime.

Les actions à entreprendre

Pour les femmes victimes de photos volées sur Mym, plusieurs actions peuvent être entreprises.

Tout d’abord, il est important de signaler ces contenus à la plateforme et de demander leur suppression. Si Mym ne répond pas dans un délai raisonnable, il peut être utile de contacter un avocat spécialisé dans le droit à l’image ou le droit à la vie privée pour entamer une procédure judiciaire.

Il est également recommandé de signaler ces contenus aux moteurs de recherche afin qu’ils soient supprimés des résultats de recherche. Cela peut se faire via les outils de suppression de contenu proposés par Google, Bing ou Yahoo.

Enfin, il est important de sensibiliser le public à ce problème et de rappeler que la diffusion de photos intimes sans le consentement de la personne concernée est un acte criminel.

Le cas des photos volées sur Mym n’est malheureusement pas un cas isolé. De nombreuses femmes sont victimes de ce type de harcèlement en ligne, et les plateformes érotiques sont souvent des terrains propices à ce type de pratique.

Il est primordial que les plateformes mettent en place des politiques de modération plus strictes pour éviter ce type de comportement. Il est également important que les victimes soient soutenues et que des actions concrètes soient entreprises pour protéger leur vie privée et leur sécurité.

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