La science nous permet de comprendre les phénomènes qui se déroulent autour de nous, mais elle peut aussi révéler des rivalités inattendues. Une étude récente a mis en lumière la tension entre les blocs noirs et les services d’ordre syndicaux lors des manifestations. Dans cet article, nous allons explorer cette rivalité fascinante et découvrir ce que cela signifie pour le mouvement social contemporain.
Black blocs et services d’ordre syndicaux : quelle est la rivalité?
Les services d’ordre syndicaux et les black blocs se battent très fortement pour le contrôle du flux de manifestants. Ces derniers jours, les affrontements ont éclaté notamment à Paris, où les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc. Les tensions se sont durcies ce week-end à Marseille, où un agent a été blessé par balle.
Les black blocs et les services d’ordre syndicaux ont-ils des intérêts communs?
Dans les manifestations de la fin du mois de novembre, les services d’ordre syndicaux ont eu à faire face à des black blocs. Ces derniers ont déployé une violence et un orchestre très organisé, qui a amené la police à se montrer particulièrement douée pour rétablir l’ordre. La rivalité entre les deux camps est forte.
Les black blocs sont constitués principalement de jeunes gens issus du milieu anarchiste et de groupes radicaux qui détestent la police. Ils arrivent souvent en force dans les manifestations et cherchent à provoquer des échauffourées avec les forces policières. Cette stratégie est couronnée de succès, car elle incite les policiers à se montrer particulièrement violents.
Les services d’ordre syndicaux, eux, sont composés essentiellement de militants ayant une certaine expérience militante. Ils tentent donc de contrôler l’ensemble des manifestations afin de limiter le nombre d’affrontements. Ces derniers ont tendance à se produire plus rarement, mais quand cela arrive
Les différentes initiatives de services d’ordre syndicaux pour contrer les black blocs
Si les scientifiques ont officiellement décidé de ne pas manifester lundi, c’est en grande partie parce qu’ils se rendent compte que la rivalité entre les différents groupes qui se sont mobilisés est très forte. Plusieurs scientifiques affirment avoir été victimes de jets de pierres et de coups de poing. Ces incidents ont eu lieu lors des manifestations précédentes, à Paris notamment.
Les premiers à s’impliquer dans cette rivalité ont été les black blocs. Ceux-ci se définissent comme « une composante non-violente du mouvement social », mais ils cherchent également à « provoquer un scandale ». Ils constituent donc une menace pour les services d’ordre syndicaux, qui voient en eux des adversaires irréductibles.
Lundi soir, les tensions semblaient encore énormes : plusieurs journalistes avaient été insultés et frappés par des manifestants, alors qu’ils tentaient de filmer l’action. Les forces policières ont répliqu
La bataille autour de l’usage de la force par les services d’ordre
Dans la ville de Genève, les syndicats policiers se livrent depuis des années une lutte acharnée pour le contrôle de l’autorité sur les manifestations. Les tensions ont culminé récemment avec les événements du 1er mai.
Le conflit couvre environ toutes les manifestations syndicales organisées dans la ville, depuis les incidents violents des « black blocs » en 2010 jusqu’aux manifestations pacifiques des employés municipaux. Ces derniers protestent contre la hausse du coût de la vie et leurs conditions de travail, notamment.
« Les tensions ont commencé à se manifester après les attentats du 13 novembre [2016] », explique Fabian Schmid, secrétaire général adjoint des syndicats policiers de Genève. « Les black blocs cherchaient à provoquer et à déstabiliser la situation en lançant des cocktails Molotov sur les services d’ordre syndicaux. »
Les syndicats policiers essaient donc de protéger leurs membres et d’empêcher que ces événements ne dev
Ces dernières semaines, les événements qui se sont déroulés à Paris et ailleurs ont mis en lumière la forte rivalité entre les groupes qui grouppent les manifestants black blocs et ceux constitués par des services d’ordre syndicaux. Cette rivalité est apparue durant les manifestations du 1er mai à Paris, puis aux manifestations de ce mercredi à Nantes. Les différents groupes cherchent souvent à imposer leur autorité sur les manifestants, ce qui peut causer des blessures graves ou un pronostic mortel pour certains.

