Santé

En RDC, des femmes retenues à la maternité pour accouchement non payé

La première enfant non-payée a été retenue à la maternité à Kinshasa (RDC) sur ordre d’un chef de service.

Santé est-elle une question d’affaires ?

Dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, des femmes continuent à être retenues à la maternité après un accouchement non payé. Selon une étude menée par le Fonds international pour la protection des droits de l’homme (FIPD), environ 60 % des femmes qui ont accouché sans paiement dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu en 2014 étaient originaires de ces régions.

Le FIPD a demandé au gouvernement rwandais de mettre fin aux sévices sexuels exercés sur ces femmes et d’autoriser les femmes à se marier librement. « Les femmes retenues à la maternité après un accouchement non payé sont victimes d’abus sexuels systématiques », a déclaré le représentant du FIPD en RDC, David Shula. « Ces violences mortelles doivent cesser ».

Selon les statistiques officielles, 6 000 femmes ont été retenues à la maternité en République démocratique du Congo en 2014 après

Vous n’avez pas de raison de penser qu’une femme ne serait rien

Les femmes enceintes dans le pays du Congo-Kinshasa sont souvent retenues à la maternité pour accoucher sans payer, selon une ONG.

D’après l’ONG Equitas, environ 30% des femmes enceintes de la RDC ont été retenues à la maternité sans avoir reçu un traitement ou une pension alimentaire. Ces femmes doivent également supporter les frais de déplacement et de nourriture pour rester à la maternité.

« Les femmes qui arrivent à la maternité sont souvent vulnérables. Elles ne disposent pas de revenus et ne peuvent donc pas payer les soins que leur demande leur grossesse », explique Maria Elena Sosa, directrice générale adjointe de l’ONG Equitas.

Le gouvernement congolais doit faire attention aux conséquences néfastes du manque d’accès aux soins pour les femmes enceintes. Les femmes qui font face à ce type de problème risquent notamment d’être affectées psychologiquement et physiquement.

Le manque de données sur l’accouchement non payé en RDC

Depuis quelques années, les femmes enceintes en République démocratique du Congo sont plus nombreuses à être retenues à la maternité pour accouchement non payé. Ces dernières se voient souvent imposer des détentions arbitraires et des régimes de travail inhumains.

Selon une étude réalisée par l’ONG Human Rights Watch en juin dernier, près de la moitié des femmes qui ont été retenues à la maternité pour accouchement non payé ont été maintenues sans justification après leur admission. Ces femmes étaient souvent somnolentes et ne bougeaient pas assez. Elles étaient aussi privées de nourriture, de soins maternels et de liberté.

Les femmes qui tentent d’obtenir leur libération sont victimes notamment de violences physiques (grappes, coups) ou psychologiques (menaces). Les autorités publiques répondent généralement par un refus obstiné de libérer les femmes, ce qui aggrave

Comment réfuter les arguments négationnistes

Dans les pays en développement, la santé est un droit. La santé maternelle et infantile est une des principales responsabilités de la communauté.

Dans le District du Cap-Vert, des femmes accouchent sans argent et parfois retenues à la maternité pour accouchement non payé. Ces femmes ont besoin d’être écoutées et de bénéficier d’une assistance financière appropriée.

Le gouvernement du Cap-Vert doit agir pour protéger les femmes et faciliter leur accessibilité à l’accès aux soins, notamment durant leur grossesse et lors de l’accouchement.

L’impact de la maternité non payée en RDC

Les femmes enceintes retenues à la maternité pour accouchement non payées en RDC

Le gouvernement rwandais continue de retenir des femmes enceintes pour accouchement non payé, sans leur consentement. Selon une étude réalisée par l’ONG estonienne Women on the Verge of a Revolution (WOVEN), citée par Human Rights Watch (HRW), cette pratique est parmi les raisons ayant poussé les femmes à se rebeller contre le régime de Kigali.

D’après cette organisation, les femmes retenues sont souvent victimes de violences physiques et psychologiques. « Ces femmes n’ont pas le choix : soit elles accouchent sans argent, soit elles subissent des traitements violents », explique HRW. Le gouvernement rwandais a reconnu officiellement ce problème en décembre dernier et a annoncé qu’il cesserait d’utiliser cette pratique.

Les femmes en RDC qui ont un accouchement non payé risquent généralement de retenues à la maternité, notamment si elles ne disposent pas d’un acte de naissance officiel. Ces femmes risquent également de subir des traitements inappropriés et d’être privées du contact avec leur bébé pendant une longue période. Ces conditions sont inacceptables et doivent être changées.

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