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Aménagement de la N4 à Erpent: « la charrue avant les bœufs » dit Prévot

Aménagement de la N4 à Erpent: « la charrue avant les bœufs » dit Prévot

L’aménagement de la N4 à Erpent fait l’objet de vives critiques de la part du ministre wallon des Travaux publics, Carlo Di Antonio. En effet, selon lui, les travaux ont été réalisés dans un ordre inadapté, mettant ainsi « la charrue avant les bœufs ». Rappelons que cet aménagement avait pour objectif de fluidifier la circulation et d’améliorer la sécurité sur cet axe routier très fréquenté.

1. Une planification mal pensée

La principale critique du ministre des Travaux publics porte sur la planification des travaux. En effet, selon lui, il aurait été plus logique de commencer par l’élargissement de la route avant de procéder à la rénovation des infrastructures existantes. En procédant dans cet ordre, on aurait pu éviter une situation où les usagers se retrouvent confrontés à des embouteillages importants lors des premières phases des travaux.

De plus, le ministre souligne également le manque de concertation entre les différents acteurs impliqués dans le projet. Selon lui, il aurait été préférable de réunir les représentants de la commune, les riverains concernés et les entreprises de travaux publics afin d’établir une planification cohérente et adaptée aux besoins et aux contraintes de chacun.

2. Des désagréments pour les usagers

En raison de la mauvaise planification des travaux, les usagers de la N4 à Erpent subissent de nombreux désagréments au quotidien. Les embouteillages sont fréquents, les déviations mal indiquées et la signalisation est insuffisante. De plus, les commerçants locaux se plaignent également de la baisse significative de leur activité due à la diminution du nombre de clients potentiels.

Cette situation a donc un impact négatif non seulement sur les usagers de la route, mais aussi sur l’économie locale. Les commerçants voient leurs revenus diminuer, ce qui peut mettre en péril la survie de certaines entreprises.

3. Des retards dans la réalisation des travaux

En raison des problèmes rencontrés lors de l’aménagement de la N4 à Erpent, les travaux ont pris du retard par rapport au planning initial. Les différentes phases du chantier se sont enchaînées avec des délais supplémentaires, ce qui a entrainé une prolongation de la durée des travaux.

Ces retards ont évidemment des conséquences sur le budget alloué au projet. En effet, chaque jour supplémentaire de travaux représente un coût supplémentaire pour les entreprises et pour les finances publiques. De plus, ces retards engendrent également une frustration chez les usagers et les riverains qui doivent supporter les nuisances liées aux travaux plus longtemps que prévu.

4. Une remise en question du projet

Face à ces nombreuses critiques, certains remettent en question la pertinence même de ce projet d’aménagement de la N4 à Erpent. En effet, certains estiment qu’il aurait été plus judicieux d’investir dans des alternatives telles que le développement des transports en commun ou la mise en place d’une politique de mobilité plus durable.

De plus, il est également reproché au gouvernement wallon de ne pas avoir pris en compte les évolutions futures en matière de mobilité. En effet, avec l’émergence des voitures électriques et des nouvelles formes de mobilité, il aurait peut-être été plus pertinent de réfléchir à d’autres solutions pour désengorger cet axe routier, plutôt que de se contenter d’élargir la chaussée.

L’aménagement de la N4 à Erpent est donc critiqué pour sa planification mal pensée, ses désagréments pour les usagers, ses retards dans la réalisation des travaux et la remise en question du projet dans son ensemble. Il est maintenant nécessaire de tirer les enseignements de cette situation et de repenser les méthodes de planification et de réalisation des projets d’aménagement routier afin de garantir une meilleure efficacité et une meilleure satisfaction des usagers.

Par ailleurs, il est également essentiel de placer la mobilité durable et la prise en compte des évolutions futures au cœur des politiques d’aménagement. La voiture individuelle ne peut plus être la seule solution envisagée pour répondre aux problèmes de congestion routière. Il est nécessaire d’investir dans des alternatives durables et de repenser notre manière de nous déplacer afin de garantir un avenir plus respectueux de l’environnement et plus agréable pour tous.

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