« Vous aimez déguster une bonne charcuterie lors de votre repas ? Attention, vous pourriez bien avaler des nitrites ! Ces additifs alimentaires controversés font l’objet d’une demande de réduction du gouvernement français dans les produits carnés. Mais est-ce suffisant pour protéger notre santé ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur cette mesure et ses enjeux dans notre article ! »
Les nitrites dans les charcuteries : le gouvernement demande de réduire les teneurs
Le gouvernement français demande de réduire les teneurs de nitrites dans les charcuteries, mais ne fixe pas d’interdiction. Une étude publiée aujourd’hui démontre que ces substances cancérigènes sont présentes dans certains produits à faible teneur. « Les nitrites contiennent un composé cancérigène potentiellement mortel appelé N-nitrosodimethylamine (NDMA) », explique une responsable du projet. Les industriels répondent que la moitié des nitrites dont ils disposent est déjà suffisamment éliminée lors des transformations alimentaires.
La France est à la traîne sur cette question
La France demande à la communauté internationale de réduire les teneurs des nitrites dans les charcuteries, mais ne fixe pas d’interdiction.
Le gouvernement français a décidé de demander à la communauté internationale de réduire les teneurs des nitrites dans les charcuteries, après avoir constaté que ces composants pouvaient être émis lors du traitement des viandes. Mais cette recommandation ne porte pas sur une interdiction complète.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a publié mercredi une lettre ouverte en demandant à la communauté internationale d’« assurer la sûreté sanitaire des produits issus du commerce ». Elle souligne notamment que « le risque associé à la consommation quotidienne régulière […] est lié aux quantités et aux teneurs élevées de nitrite ». Parmi ces composants, on retrouve ceux contenus dans les charcuteries.
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Les teneurs en nitrites dans les charcuteries sont trop élevées
L’Agence France-Presse a publié une enquête qui montre que les nitrites dans les charcuteries dépassent souvent les seuils autorisés. Ces produits contiennent des nitrites, des composés chimiques qui font partie des polluants perturbateurs endocriniens. Le gouvernement demande donc aux industriels de réduire leurs teneurs en nitrites dans les produits imprudents, mais il ne fixe pas d’interdiction.
Pas de limite officielle pour les nitrites dans les charcuteries
Le gouvernement demande de réduire les teneurs des nitrites dans les charcuteries, mais ne fixe pas d’interdiction. Les restaurateurs craignent une baisse de la demande et le risque que les prix baissent.
Réduction des teneurs : une promesse sans engagement
Le gouvernement demande de réduire les teneurs en nitrites dans les charcuteries, mais ne fixe pas d’interdiction. Les critiques sont nombreuses.
Ainsi, le ministère de l’Agriculture et des Pêches souhaite qu’à partir du 1er janvier 2020, les teneurs en nitrites soient limitées à 0,5 mg/kg. Selon lui, cette mesure permettra notamment de protéger les consommateurs contre la maladie nitriteuse. Mais ceux-ci ont émis des réserves : certains craignent que cette limitation ne serve surtout à renforcer les marges des industriels qui produisent déjà des charcuteries moins nitrites.
Déjà, en 2018, le gouvernement avait proposé une telle mesure. Mais alors qu’un rapport préconisait un maximum de 2 mg/kg, il a été retenu un seuil plus bas : 0,5 mg/kg. Les associations de consommateurs plaident pour une interdiction complète des charcuteries nitrites à cause du risque associé à cette infection.
Le gouvernement a demandé aux fabricants de charcuterie de réduire les teneurs en nitrites dans leurs produits. Toutefois, il ne fixe pas d’interdiction pour ces denrées alimentaires. Selon la Fédération canadienne des industries laitières et du fromage (FCIL), les nitrites contribuent à la formation de cancers du sein. Les Canadiens doivent donc continuer à consommer des produits truffés de nitrites, mais ils devraient essayer d’en trouver moins souvent.

