L’édition 2021 du Soudal Open bat son plein à Anvers, en Belgique. Ce tournoi de tennis ATP Challenger, qui a lieu du 7 au 14 novembre, est un véritable défi pour les organisateurs, tant sur un plan organisationnel que financier. Dans cet article, nous allons revenir sur les différentes difficultés auxquelles ils ont dû faire face.
Un protocole sanitaire strict
Avec la pandémie de Covid-19, l’organisation d’un tournoi devient particulièrement complexe. Les restrictions sanitaires sont nombreuses et les organisateurs doivent veiller à leur application stricte. Au Soudal Open, ce sont des dizaines de personnes qui sont impliquées dans la mise en place de mesures de prévention : tests PCR réguliers pour les athlètes et les membres du staff, port du masque obligatoire pour tous, désinfection régulière des installations et gel hydroalcoolique à disposition partout sur le site.
Le public est également limité en nombre, pour éviter tout risque de contamination. Les tribunes sont réduites de moitié et les spectateurs doivent porter un masque en permanence.
Tous ces dispositifs ont un coût, puisqu’il faut engager du personnel supplémentaire et acheter des produits d’hygiène en grande quantité. De plus, la baisse de fréquentation du public implique une diminution des recettes liées à la billetterie…
Des contraintes logistiques importantes
Organiser un tournoi de cette envergure demande également une grande logistique. Il faut gérer les déplacements des joueurs, qui viennent de différents pays, et s’assurer que leur hébergement est aux normes sanitaires. Il faut également organiser les différents matches, en tenant compte des éventuels retards ou désistements.
Les terrains doivent être préparés avec soin et le matériel doit être en bon état. Les organisateurs doivent également veiller à l’approvisionnement en nourriture et en boissons pour tous les participants, ainsi qu’à la sécurité des lieux.
Toutes ces opérations nécessitent une coordination rigoureuse, ainsi qu’un budget important pour couvrir les frais de logistique, d’hébergement et de restauration des joueurs.
Un financement complexe
L’organisation d’un tournoi de tennis demande un investissement financier important. En effet, il faut payer les joueurs, la location des terrains, les frais de déplacement, la restauration, la sécurité… Sans compter les dépenses liées aux mesures sanitaires.
Pour financer cette édition du Soudal Open, les organisateurs ont dû chercher des partenaires financiers. Ils ont notamment obtenu le soutien de la société Soudal, spécialisée dans les produits d’étanchéité, qui est devenue sponsor titre du tournoi. Des contrats de sponsoring ont également été signés avec d’autres entreprises, pour couvrir les frais d’organisation.
Cependant, le risque financier reste important, car en cas d’annulation de dernière minute, les pertes peuvent être considérables. Les organisateurs ont donc dû prendre des assurances pour se prémunir contre ce risque, ce qui a encore alourdi le budget.
Organiser un tournoi de tennis n’est pas une tâche facile, surtout dans le contexte actuel de pandémie. Le Soudal Open est un vrai défi pour les organisateurs, qui doivent gérer des contraintes logistiques importantes, un protocole sanitaire strict et un financement complexe. Malgré tout, ils ont su mobiliser des partenaires financiers et mettre en place des mesures efficaces pour assurer le bon déroulement du tournoi. Espérons que cette édition 2021 soit un succès sportif et financier !