La NABR conteste l’inscription du macaque à longue queue à la liste de l’UICN
Le macaque à longue queue est une espèce vivant en Asie et se trouvant en danger d’extinction. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a décidé de l’inclure dans sa liste rouge des espèces menacées. Cette décision a été contestée par la National Association for Biomedical Research (NABR), qui soutient que cette inscription ne repose sur aucune base scientifique.
Dans cet article, nous allons examiner les arguments avancés par la NABR pour contester cette inscription.
Les mesures de conservation sont en place
La NABR affirme que les mesures de conservation mises en place pour protéger le macaque à longue queue ont été efficaces. Elle souligne que l’espèce a vu sa population croître au cours des dernières années. De plus, elle soutient que la mise en place de programmes de recherche médicale basée sur l’utilisation de ces primates a permis de sauver des millions de vies humaines.
Pour appuyer son argumentation, la NABR a rassemblé des données concernant les programmes de protection mis en place ainsi que les résultats obtenus grâce à la recherche médicale. Elle insiste sur l’importance de continuer à utiliser ces animaux pour les recherches médicales, afin de continuer à sauver des vies humaines.
Cependant, certains scientifiques soutiennent que les mesures de conservation ne sont pas suffisantes et que la population du macaque à longue queue continue de diminuer. Selon eux, les conditions de vie des primates en captivité doivent également être améliorées pour assurer une protection efficace de l’espèce.
L’évaluation de l’UICN n’est pas basée sur des faits scientifiques
La NABR conteste également la méthodologie utilisée par l’UICN pour évaluer le statut de l’espèce. Elle affirme que l’évaluation n’a pas été effectuée en se basant sur des données scientifiques fiables, mais plutôt sur des présomptions et des opinions subjectives.
La NABR a rassemblé un groupe de scientifiques qui ont examiné en détail les études présentées par l’UICN et qui ont conclu que les conclusions de l’UICN étaient discutables. Selon eux, la décision d’inclure le macaque à longue queue dans la liste rouge de l’UICN est donc injustifiée.
Cependant, l’UICN répond que sa méthode d’évaluation est basée sur une approche scientifique rigoureuse, prenant en compte toutes les données disponibles sur chaque espèce considérée. De plus, elle souligne que sa décision a été prise après avoir consulté de nombreux experts du domaine de la conservation de la nature.
Le macaque à longue queue est important pour la recherche médicale
La NABR insiste sur l’importance du macaque à longue queue pour la recherche médicale. Selon elle, les primates sont utilisés dans des études essentielles pour développer des traitements contre de nombreuses maladies, telles que le VIH, le cancer et la maladie d’Alzheimer.
La NABR souligne que, sans l’utilisation de ces animaux dans la recherche, il serait impossible de mener des études qui ont permis de sauver de nombreuses vies humaines. Elle demande donc que les autorités ne prennent pas de décision hâtive concernant l’utilisation de ces primates pour la recherche médicale.
Cependant, certains scientifiques et groupes de défense des animaux s’opposent à l’utilisation de primates pour la recherche, arguant que cela est cruel et inhumain. Ils demandent une révision des méthodes de recherche utilisées pour éviter d’avoir recours à ces animaux.
En conclusion, la NABR conteste l’inscription du macaque à longue queue à la liste rouge de l’UICN, affirmant que cette décision ne repose pas sur des faits scientifiques. Elle insiste sur l’importance de continuer à utiliser ces primates pour la recherche médicale, pour sauver des vies humaines. Cependant, d’autres scientifiques et groupes de défense des animaux s’opposent à l’utilisation de ces animaux pour la recherche, arguant que cela est cruel et inhumain. La question de la protection de cette espèce, ainsi que de l’éthique dans la recherche médicale, reste donc un sujet de débat important.
