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Claire Munck (BeAngels) : “Quand les plus belles start-up belges partiront à l’étranger, il sera trop tard pour pleurer”

Claire Munck (BeAngels) : “Quand les plus belles start-up belges partiront à l’étranger, il sera trop tard pour pleurer”

La Belgique est connue pour sa scène entrepreneuriale dynamique et son écosystème favorable aux start-up. Cependant, selon Claire Munck, la fondatrice de BeAngels, un réseau de business angels basé en Belgique, il y a un risque que de nombreuses start-up belges prometteuses choisissent de s’installer à l’étranger pour obtenir un financement et se développer. Dans une récente interview, elle a averti que si cela se produisait, il serait alors trop tard pour regretter leur départ.

En tant que fondatrice et CEO de BeAngels, Claire Munck a une perspective unique sur le paysage des start-up en Belgique. Elle estime que de nombreuses jeunes entreprises belges rencontrent des difficultés à trouver un financement suffisant pour se développer au niveau national. Selon Munck, la Belgique manque de fonds d’investissement adaptés aux besoins des start-up, ce qui les pousse à chercher des opportunités à l’étranger.

Risque de fuite des talents

L’un des principaux problèmes liés à la migration des start-up belges est le risque de perdre des talents locaux. Beaucoup de jeunes entrepreneurs talentueux pourraient choisir de quitter la Belgique pour des pays offrant de meilleures opportunités de financement et de croissance. Cela pourrait entraîner une perte de compétences précieuses pour le pays et affaiblir encore davantage l’écosystème entrepreneurial belge.

Il est essentiel pour la Belgique de mettre en place des mesures visant à retenir les start-up et les talents locaux. Cela pourrait se faire en augmentant les investissements dans les fonds d’investissement spécialisés dans les start-up ou en offrant des incitations fiscales attractives pour encourager les investisseurs à soutenir les jeunes entreprises belges.

Concurrence internationale

Un autre défi pour les start-up belges est la concurrence internationale. Les pays voisins, tels que les Pays-Bas et la France, disposent de ressources financières plus importantes et d’un écosystème entrepreneurial plus développé. Cela signifie que les start-up belges doivent travailler deux fois plus dur pour attirer l’attention des investisseurs et réussir à se développer.

La Belgique doit donc s’efforcer de créer un environnement propice au développement des entreprises innovantes. Cela pourrait impliquer des réformes législatives visant à réduire la bureaucratie et à faciliter le processus de création d’une start-up. Il est également essentiel de renforcer les liens entre les universités et les entreprises pour favoriser la collaboration et l’innovation.

Maintenir les start-up en Belgique

Pour éviter que les plus belles start-up belges ne partent à l’étranger, il est crucial de prendre des mesures dès maintenant. Claire Munck propose que le gouvernement belge travaille en collaboration avec les acteurs du secteur pour développer des politiques adaptées aux besoins des start-up.

Il est également important de sensibiliser les investisseurs locaux aux opportunités offertes par les jeunes entreprises belges. Cela pourrait se faire par le biais de conférences, de rencontres et d’événements de networking visant à rassembler les entrepreneurs et les investisseurs potentiels.

La Belgique doit agir rapidement pour soutenir ses start-up les plus prometteuses. Si rien n’est fait, il est fort probable que ces entreprises choisissent de s’installer à l’étranger pour trouver un financement et se développer. Cela entraînerait la perte de talents et affaiblirait l’écosystème entrepreneurial belge. Il est temps pour le gouvernement et les acteurs du secteur de travailler ensemble pour créer un environnement favorable à l’innovation et à la croissance des start-up en Belgique.

Source: https://www.startup-info.be

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