Site icon Cassantes Nouvelles

À la une de l’actu ce jeudi 18 mai…

Le nouveau président iranien élu

Ce jeudi 18 mai, l’annonce officielle du nouveau président iranien a été faite. Ebrahim Raïssi, un conservateur, a remporté l’élection avec environ 62% des votes. Il s’agit de son premier mandat présidentiel. Raïssi est également connu pour être un proche allié du guide suprême Ali Khamenei.

Cette victoire était largement attendue, car les candidats réformistes ont été écartés de l’élection par le conseil des gardiens de la Constitution, qui est dominé par les conservateurs. Pendant la campagne électorale, Raïssi avait promis de lutter contre la corruption et d’améliorer la situation économique du pays en créant des emplois.

L’élection de Raïssi est considérée comme une victoire pour les conservateurs, qui cherchent à renforcer leur emprise sur la politique intérieure et extérieure de l’Iran. Cependant, cela pourrait conduire à une plus grande confrontation avec les États-Unis, qui ont imposé des sanctions économiques à l’Iran depuis que Donald Trump a retiré les États-Unis de l’accord nucléaire en 2018.

La visite controversée du ministre de l’Intérieur en Algérie

La visite surprise du Ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, en Algérie cette semaine a suscité des critiques et des protestations dans les deux pays. Darmanin avait déclaré que la France devait « assumer sa part de responsabilité dans la guerre d’Algérie » et qu’il cherchait à renforcer les relations entre les deux pays.

Cependant, cette déclaration n’a pas suffi à apaiser les tensions, car de nombreux Algériens considèrent toujours que la France ne s’est pas suffisamment excusée pour les horreurs de la guerre d’Algérie. Certains ont également accusé Darmanin de tenter de récupérer des voix auprès des électeurs français d’origine algérienne avant les élections présidentielles de 2022.

En France, certains politiciens et militants ont également critiqué la visite de Darmanin, affirmant qu’il ne pouvait pas prétendre représenter la France alors que son propre ministère était impliqué dans des scandales de violence policière contre les minorités ethniques.

La situation humanitaire au Tigré

La situation humanitaire au Tigré, une région du nord de l’Éthiopie, continue de se détériorer alors que le conflit entre les forces gouvernementales et les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré se poursuit. Le conflit a éclaté en novembre dernier et a entraîné la mort de milliers de personnes et déplacé plus de deux millions d’autres.

Les Nations Unies ont déclaré que la région est au bord de la famine et que des centaines de milliers de personnes sont menacées de malnutrition sévère. Malgré les appels internationaux pour mettre fin au conflit et permettre l’accès humanitaire aux régions touchées, le gouvernement éthiopien a nié la gravité de la situation et a même expulsé des agences humanitaires de la région.

Cette crise humanitaire est un exemple de plus de l’impact dévastateur des conflits armés sur les civils et souligne la nécessité d’un engagement international pour résoudre les conflits et protéger les droits des populations touchées.

La décision controversée du gouvernement russe de bloquer LinkedIn

Le gouvernement russe a annoncé cette semaine qu’il avait bloqué l’accès à LinkedIn, le réseau social professionnel, pour non-respect des lois sur la protection des données personnelles. Cette décision a été largement critiquée par les entreprises et les défenseurs des droits numériques pour son impact potentiel sur la liberté d’expression en ligne.

LinkedIn était l’un des seuls réseaux sociaux qui n’avait pas été bloqué en Russie, bien que Facebook, Twitter et YouTube aient été interdits depuis longtemps. La décision de bloquer LinkedIn a été prise après des années d’avertissements selon lesquels le site violait les lois russes sur la protection des données personnelles en stockant les données de citoyens russes sur des serveurs situés en dehors de la Russie.

Les critiques ont souligné que cette décision pourrait avoir des conséquences néfastes pour les travailleurs russes qui utilisent LinkedIn pour trouver des emplois et pour les entreprises qui cherchent à établir des contacts professionnels à l’étranger. Cela soulève également des questions sur la capacité des gouvernements à réglementer Internet de manière équitable et efficace, sans porter atteinte aux droits fondamentaux.

Les manifestations en Colombie continuent

Les manifestations qui ont débuté en Colombie le 28 avril dernier se poursuivent malgré la répression violente de la police et de l’armée. Les manifestants demandent des réformes économiques et sociales afin de lutter contre la pauvreté, les inégalités et la violence dans le pays.

Les organisations de défense des droits humains ont dénoncé l’utilisation excessive de la force par les forces de sécurité colombiennes, qui ont tué au moins 47 personnes et arrêté des milliers d’autres. Les autorités ont également été accusées de recourir à des méthodes de torture et de détention arbitraire pour réprimer les manifestations.

Ces manifestations sont un exemple de plus de l’importance de protéger les libertés civiles et les droits sociaux. Les gouvernements doivent écouter les demandes légitimes des citoyens et travailler à mettre en place des politiques qui répondent aux besoins de tous les membres de la société.

Ces cinq sujets illustrent la complexité et la diversité de l’actualité mondiale de ce jeudi 18 mai. Des questions de politique intérieure et internationale, de droits de l’homme et de libertés numériques sont toutes mises en jeu, soulignant l’importance d’une presse libre, objective et indépendante pour faire face à ces défis mondiaux.

Il est essentiel que les citoyens restent informés de l’évolution de ces questions et continuent à lutter pour le changement positif, en demandant des comptes aux gouvernements et en faisant pression pour des politiques qui garantissent les libertés civiles et les droits humains à travers le monde.

Quitter la version mobile